Pourquoi je fais de la politique ?

J’ai franchi le pas en 2019, après des années d’engagement dans le secteur associatif non-marchand. Travailler en politique c’est, pour moi, la possibilité de faire avancer plus encore mes idées et vos projets. Je ne fais pas carrière. Je profite de cette chance d’être active au cœur d’un parlement pour relayer vos attentes et modestement participer à une modernisation de la démocratie par plus de participation des citoyen.ne.s.

Mes coups de coeur et mes valeurs

Bruxelles d’abord. J’ai cherché la ville qui serait la mienne. Et c’est tombé sur Bruxelles. Un vrai coup de cœur. J’y ai fondé ma famille, c’est chez moi maintenant. Je m’y sens bien. Députée mais surtout habitante, je travaillerai à nourrir l’identité bruxelloise parce que c’est ce qui nous relie ici, quelles que soient nos origines, nos langues, nos couleurs. Deuxième ville la plus cosmopolite du monde, c’est une chance de vivre parmi toutes ces diversités. Bruxelles est une des rares régions sans extrême droite. C’est unique et remarquable dans ce magma nauséabond que veulent nous imposer les populistes partout en Europe et ailleurs.

Socialiste depuis toujours, je suis militante depuis peu. Fille de parents engagés au PS français (à l’époque où ça avait encore un sens en France), j’ai préféré longtemps m’investir au sein d’associations de gauche et de collectifs d’artistes. J’ai fait le choix, ici et maintenant en Belgique, de m’engager au Parti Socialiste. Parce que le PS est, à mes yeux, le seul capable d’agir concrètement pour une société plus juste, de défendre et de moderniser la sécurité sociale, de se battre pour les plus faibles, d’oser assumer ses responsabilités. Ce parti fait face à de nombreux défis qui sont aujourd’hui les miens.

L’éducation

Parce que ça commence là. L’école doit corriger les inégalités sociales et non pas les amplifier. Mieux, ça commence même avant l’entrée en maternelle. L’accès à un accueil de qualité en crèche à tous les jeunes enfants est une chance pour leur futur, une nécessité pour leur(s) parent(s), un investissement pour nous tous.

Les droits des femmes

Le combat pour l’Intervention Volontaire de Grossesse -IVG- est sans doute celui qui me touche le plus. Sans maîtrise de notre corps nous ne sommes pas libres. Plus largement, je veux me battre pour que l’égalité des droits entre les hommes et les femmes soit effective ; cela implique de lutter contre la pauvreté des femmes, contre leur isolement, les injustices, les discriminations et les violences.

La lutte contre les inégalités, la pauvreté et toutes discriminations

La pauvreté n’est pas une fatalité. C’est pour ça que je m’engage. Aussi, j’ai eu beau cherché mais je n’ai jamais compris le racisme. Raison pour laquelle j’ai fait des études d’anthropologie. Même chose pour les personnes Lesbiennes, Gay, Bi, Trans, Queer, Intersexes -LGBTQI+. Reconnaitre leurs droits est une exigence démocratique. Je pense que les juger et les condamner n’a aucun sens. La famille naturelle est un dangereux fantasme à combattre.

La ville

Toute ma vie je l’ai vécue en villes. Petite dans une banlieue parisienne, puis Paris, Marseille, Bruxelles. J’aime le bruit et le mouvement. La vie culturelle, la densité et son fourmillement. Penser et agir sur le développement urbain, l’aménagement du territoire et l’environnement comme bruxelloise, anthropologue, citadine, maman-taxi, flâneuse et maintenant députée (active dans la commission « développement territorial » !) est un pur bonheur.

La démocratie

Je crois à la valeur du travail parlementaire mais je pense que la démocratie représentative doit se renouveler. Surtout évoluer vers plus de participation et de délibération des citoyens et des citoyennes. Je veux faire de la politique avec mon expérience de la « société civile » et renforcer ce lien entre les mondes associatif, académique, politique et citoyen.