Mes propositions pour les centres de planning familial & EVRAS

889.000 élèves en maternelle, primaire et secondaire

UNE EDUCATION A LA VIE RELATIONNELLE AFFECTIVE ET SEXUELLE POUR TOUS LES ELEVES

Pourquoi ?

Chaque élève, dès la maternelle, dans tous les réseaux et toutes les filières (générale, technique, professionnelle, enseignement spécialisé, en alternance,…) doit avoir accès à des animations d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle à l’école proposées par des professionnels reconnus et labellisés par la Fédération Wallonie-Bruxelles pour :

>  accompagner chaque enfant dans son développement psycho-socio-affectif, lui permettre de connaître ses limites et de s’épanouir dans sa vie relationnelle et sexuelle

>  construire une société égalitaire entre garçons et filles, puis hommes et femmes

>  lutter contre l’homophobie, la transphobie, le harcèlement et la violence

>  agir sur la prévention en matière de santé mentale, physique et sexuelle

En un mot, il faut généraliser l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. 

Généraliser l’EVRAS à tous les élèves ...

…tout au long de leur parcours scolaire, quels que soient l’école, le réseau, la filière d’enseignement. L’école est la seule institution qui permet d’offrir à chaque enfant un lieu pour s’informer et débattre des questions liées au genre, à la sexualité, à la vie amoureuse etc. Pour cela, ces animations doivent être obligatoires, réalisées par des professionnels et évaluées.

Créer un label pour garantir la qualité et l'objectivité des animations

La création d’un label est indispensable pour garantir la qualité et l’objectivité des animations. L’obtention du label engagera les organismes, comme les Centres de planning familial, à respecter un référentiel et un cadre général d’intervention.

Etablir un référentiel commun aux animations EVRAS

Intégrer de manière obligatoire les thématiques de genre et d’orientation sexuelle (LGBTQI), le droit à l’IVG, la prévention du VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles, la lutte contre les violences, l’homophobie et la transphobie, la contraception, la santé reproductive, les relations amoureuses et la sexualité. Le référentiel devra également intégrer les recommandations de l’OMS en matière de santé sexuelle.

Revoir le protocole d’accord entre la COCOF, la région wallonne et la Fédération Wallonie-Bruxelles

Cette révision est nécessaire pour rendre effectivement obligatoire ces animations EVRAS, formaliser la reconnaissance du label, prévoir une évaluation de la couverture et de la qualité de ces animations en Fédération Wallonie Bruxelles, et créer les dispositifs nécessaires au pilotage de cette politique publique, comme la création d’un Conseil supérieur de concertation et de coordination. 

Refinancer le secteur des Centres de Planning familial

Une généralisation effective est impossible sans refinancement du secteur. En première ligne, il s’agit de renforcer et stabiliser le financement des Centres de planning familial pour les animations EVRAS mais aussi pour soutenir un travail de coordination de l’ensemble de ces actions.